La voie du bâton
Certainement l’arme la plus ancienne de l’homme, et, chose assez peu banale dans les arts martiaux traditionnels japonais ou Budo, le Jodo (voie du bâton) dans sa forme structurée et codifiée est né d’une défaite…
En effet au dix-septième siècle, un Samuraï de l’école Tenshin Shoden Katori Shinto Ryu, très célèbre à cette époque, Muso Gonnosuké Katsuyoshi, fut défait en duel par le génie du sabre japonais, Miyamoto Musashi.
Désirant effacer cette humiliation insupportable pour lui, Muso Gonnosuké Katsuyoshi se retira sur le Mont Honman, dans la région de Kyushu (sud du Japon, près de la ville de Fukuoka). Après de longues recherches et méditations, il créa et codifia le Jojutsu. La tradition veut que lors d’un songe, il eut la révélation de la discipline sous la forme d’un adolescent qui lui aurait dit : « Touche les terminaisons nerveuses (le plexus solaire) avec un bâton rond ».
Le Jodo se pratique généralement dans un Dojo, ou lieu d’étude de la voie (ici le bâton) pieds nus, sur un parquet suspendu.
L’objectif physique et technique est de contrôler un partenaire / adversaire qui cherche à attaquer avec un sabre en bois, ou Bokuto. Les terminaisons nerveuses ainsi que les points faibles du corps sont les cibles privilégiées. La pratique du Jodo n’est jamais offensive car elle répond toujours à une attaque du sabre (Sen no sen). Néanmoins le Jodo développe autant le corps que l’esprit et renforce la vigilance et la combativité des pratiquants. L’un des grands intérêts du Jodo est que l’on étudie à tour de rôle le côté bâton comme le côté sabre.
Philippe abandonnera pour quelques temps son Wine Truck Events pour vous faire une démonstration de cette discipline.
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